Nom : Deschamps
Prénom : Dimitri
Né le : 05 octobre 1978
Réside à : Cannettecourt (60)
Situation Familiale : Célibataire
Profession : Ingénieur de recherche
Loisirs : Les jeux abstraits (Echecs)
Sports favoris : cyclisme, tennis de table
Nombres de victoires : 26
Nombres de victoires 2010 : 7
Meilleur souvenir : Sa première victoire
(Tracy le Mont)
Objectif : monter en 1ere catégorie
Point fort : complet
Point faible : les chronos
Premier club : AC Clermont
Club actuel : AC Catenoy
Son vélo : Cyfac
Un sportif : Virenque
Un film : Le seigneur des anneaux
Une ville : Annecy
Une gourmandise : Délices
Une couleur : Rouge, Bleu
Une voiture : Honda Civic
Un vélo : Colnago Ferrari
Dans la vie tu aimes : Les bons petits plats
Dans la vie tu détestes : L’injustice, la guerre
Ton plus grand défaut : Timidité
Ta plus grande qualité : Sérieux
Un animal : Renard
Un objet : Ordinateur
Ton plat préféré : Plateau de fruits de mer
Ton idéal féminin : Gwyneth Paltrow (actrice,
chanteuse Américaine) un canon (ndlr)
Personnes pour qui tu as le plus d’admiration : Celles
qui se battent contre la maladie
Une devise : Profiter de la vie
Ton rêve le plus fou : voir la paix dans le
monde
La force tranquille !
Il
s’en est fallu de peu pour que Dimitri se dirige vers un autre sport que le
cyclisme, puisqu’il a pratiqué le volleyball et décroché un titre de champion
de l’Oise UNSS, parallèlement il s’adonne au tennis de table où ses
qualités de pongiste ne sont plus à démontrer. Dimitri n’a pas eu besoin de faire
un grand pas pour gouter aux joies du vélo, le cyclisme lui tendait la main
depuis toujours. Son père Christian adepte de cyclotourisme, lui propose de
rouler avec lui, c’est ainsi que Dimitri fera ses premiers tours de manivelles
à l’âge de 14 ans sur son premier vélo de compétition, un Décathlon offert par
ses parents. Il a 17 ans lorsqu’il participe au Trophée des Grimpeurs
cyclos à Liancourt sur 210 km, un des ses meilleurs souvenirs. Les années
passent et Dimitri s’aperçoit qu’il commence à rouler de mieux en mieux, son
niveau dépasse maintenant celui des cyclos, alors pourquoi ne pas essayer la
compétition, histoire de tester ses capacités.
En
1997 il signe sa première licence à l’AC Clermont en 3e catégorie. Première
licence et première victoire à Tracy le Mont, il s’en souvient encore de cette
victoire, parti à 500m de l’arrivée il ne sera pas rejoint par le peloton et
franchira la ligne en vainqueur, rien de mieux pour prendre confiance de ses
possibilités, cette confiance qui quelquefois nous fait défaut en compétition.
Désormais Dimitri sait qu’il est sur des bons rails et qu’il en gagnera
d’autres. Pour cette première année il se comportera à merveille prenant aussi
une 5e place à Paillart au terme de sa première échappée. En 1998 il
s’octroie trois victoires, à Bailleval, Lardières et Borain les Noyons ce qui
le parachute en 2e catégorie, des courses où il faut avoir des fibres de grimpeur
et c’est justement ce que possède Dimitri. Il passera le cap de l’an 2000 sous
les couleurs « abeille » de l’ AC Pont St Maxence, ceci jusqu’en 2003
où il apportera 6 succès au club dirigé par Jean Pierre Auguet. Son
épreuve fétiche semble être Tracy le Mont, qu’il remportera 3 fois d’affilée.
Dimitri
possède un esprit de compétition mesuré, il est vrai qu’il a commencé par le
cyclotourisme, certainement une bonne école pour débuter dans ce sport.
Lorsqu’il est en course il donne néanmoins le maximum de lui-même, il patiente,
calcul, regarde ses adversaires, analyse la course, essaye de s’imposer
une stratégie qui pourrait l’envoyer vers la victoire. Dimitri est un passionné
de mathématiques et si gagner était aussi simple que deux et deux font quatre cela
se saurait. Participer à des compétitions, ok, mais retrouver ses copains et
dirigeants de club auxquels il est attaché, fait parti de cette état d’esprit
du sport pur qu’il revendique, ainsi, il règne une formidable ambiance au sein
de son club l’AC Catenoy. Il suffit de regarder les résultats de l’an dernier,
pas moins de 23 victoires avec un effectif de 15 coureurs, un petit club
cher à Bernard et Laurence Longuet.
Nous
avons tous eu plus ou moins une coupure dans une carrière cycliste quelle quel
soit. Pour Dimitri elle se situe en 2004, histoire de récupérer un peu, faire
une petite pose mais sans vraiment arrêter de rouler. Il participe à une
cyclosportive dans la somme « La Royenne » ou il terminera 21e sur
300 participants, bonne perf pour une coupure !
En
2005 il rejoindra les rangs de l’AC Catenoy par l’intermédiaire de
Stephane Longuet, fils du Président du club et copain de lycée de Dimitri.
C’est en 3e catégorie qu’il évoluera, sous ses nouvelles couleurs. Cette année
là, il participe à la Cantonale de Noailles, à l’arrivée Dimitri s’impose
démontrant encore une fois ses talents de grimpeur, il lève les bras, heureux
d’avoir gagné, sa joie sera de courte durée, apprenant que devant il y avait un
certain Franck Hoquet avec une tel avance que personne dans le peloton n’était
au courant, cette anecdote fait encore sourire Dimitri, une erreur de jeunesse
qui ne s’est jamais reproduite. Quelques années plus tard il apportera sa
contribution au design et couleurs du maillot rouge, vert de Catenoy. Vainqueur
une fois de plus d’une étape lors de la Cantonale de Crevecoeur, il l’emportera
également à La Neuville en Hez avant d’accéder à la 2e catégorie, un petit calcul
mathématique savant lui permet de s’imposer à Coudun signant ainsi sa 3e
victoire de la saison.
De
2006 à 2008 Dimitri connaîtra des problèmes de santé, un mal de dos persistant
ne lui permettra pas de rester avec les meilleurs du peloton, souvent distancé
il termine ses courses avec difficulté. C’est à partir du mois de juin
2008 qu’il commence à se sentir un peu mieux sur le vélo mais sans plus, malgré
ça il remportera avec panache l’épreuve de Catenoy organisée par son club.
2009
sera une meilleure année que les précédentes où il remporte une étape des
Boucles de l’Yonne s’octroyant d’autre part le maillot du meilleur grimpeur.
L’hiver suivant Dimitri va se refaire une bille comme on dit dans le jargon, se
reposer et entreprendre un entrainement méticuleux, un entrainement calculé
bien sur.
2010
sera « The année Dimitri Deschamps » avec une superbe progression et
pas moins de 7 victoires à la clef. Vainqueur à Verneuil en Hallatte, le
Déluge, le critérium du Longchamp à Beauvais, Liancourt, vainqueur de la 1ere
et 4e étape des Boucles de l’Yonne avant de s’imposer à Rouvillers, Dimitri a
effectivement vécu une superbe année cycliste pour le plus grand bonheur de ses
dirigeants et copains de club. La caisse de champagne n’a pas due résister à
ses nombreuses victoires.
Dimitri
est un coureur tranquille, paisible, à la limite de la timidité et d’une
extrême gentillesse. Il conçoit le vélo avec passion mais sans acharnement,
doté d’une bonne mentalité sportive Dimitri s’entraine environ deux fois par
semaine avec ses copains de club Bruno et David Ruffin, le cyclisme reste pour
lui un moment de détente, de sport avec lequel il aime parfois repousser ses
limites lorsqu’il est en compétition. Doué d’une culture scientifique et
mathématique il avoue être assez méthodique dans sa préparation aussi bien
physique que diététique mais sans pour autant tomber dans l’extrême. Cependant
c’est lui qui s’occupe des entrainements du club, un vrai coach. Dimitri
n’a jamais couru en fédération il a commencé par l’ufolep et cela lui convient
très bien de plus il y a tellement de courses organisées en ufo, alors pourquoi
aller chercher plus loin ?
Ingénieur
de recherche, Dimitri n’a pas toujours le temps de s’entrainer autant qu’il le
voudrait mais il prend la chose avec philosophie, en confiant que c’est un mal
pour un bien car cela lui permet de ne pas être saturé, de ce fait ce n’est
jamais une contrainte d’aller rouler, sauf peut-être lorsqu’il pleut, il
préfère rester dans ses chaussons, après tout ont est pas des pros. Justement
les Pros ? Dimitri regrette qu’il n’y ait pas un grand coureur en France,
un super, celui qui pourrait remporter le Tour par exemple.
La
saison 2011 à commencé tranquillement pour Dimitri, physiquement bien préparé.
Après avoir fait l’ascenseur entre la 3e et la 2e catégorie depuis quelques
années, il a maintenant pour objectif le passage chez les élites de l’ufolep.
Nul doute qu’il a déjà mathématiquement calculé son coup. Alors !
Bon
vent à Dimitri DESCHAMPS !