Nom : TORIO
Prénom : Sylvia
Née le : 15 Février 1969
Réside à : Sacy le Grand
Situation Familiale : Mariée à Eric
Enfants : 3 Émilie, Lucie, Nathan
Profession : Agent hospitalier en arrêt d’activité pour
élever ses enfants
Loisirs : Moto
Sports favoris : Cyclisme, Athlétisme
Nombres de victoires : 130
Nombres de victoires en 2006 : 15
Meilleur souvenir : 2e Championnat de France
à Montlhéry . Championne de France par équipe à Crevecoeur .
Moins bon souvenir : Chute à Eraine (60)
Point fort : les bosses
Point faible : Sprint
Premier club : St Just en Chaussée
De ce que tu aimes, cite moi :
Un sportif : Bernard Hinault,
Thomas Voecler
Un film : Le transporteur
Un pays : Afrique du Sud
Une ville : Paris
Une gourmandise : Profiteroles
Une couleur : Rouge
Une voiture : 4x4 Mitsubichi
Un vélo : Vitus Ultra – cor
Dans la vie tu aimes ?
Mes
enfants et mon Mari
Dans la vie tu détestes ?
L’hypocrisie
Tes plus grandes qualités ?
La
gentillesse
Si tu étais un animal ?
Un
chien ( qui n’arrête pas d’aboyer )
Si tu étais un objet ?
Un
couteau Suisse
Ton plat préféré ?
Un
plat Italien
Ton idéal masculin ?
"Riquounet"...
Personne pour qui tu as le plus d’admiration ?
Les
sportifs féminins de haut niveau
Une devise ?
Sois
toi-même
Ton rêve le plus fou ?
Sauter
en parachute
Une sacrée nana...
Les cyclistes trop passionnés par leur
sport pourraient avoir comme devise en guise de plaisanterie et surtout pour
chambrer la gente féminine « Les femmes au boulot, les hommes au
vélo ». En ce qui concerne Sylvia Torio c’est tout le contraire, lorsqu’on
rencontre ce petit bout de femme on n’a pas l’impression qu’elle puisse tenir
tête aux cyclistes hommes dans un peloton de GS et pourtant !
Sylvia a débuté le vélo à l’age de 16 ans,
elle n’en était pas à son premier essai sportif puisqu’elle a pratiqué
auparavant le basket et l’athlétisme où elle s’était spécialisée sur 800 et
1200 m. Elle partageait ses week-ends entre compétitions sportives et
déplacements pour aller voir courir son cycliste favori qui n’était autre que
son père Jean Pierre. C’est lui qui lui a donné l’envie de monter sur un vélo.
En 1985, première licence UFOLEP au club de
St Just en Chaussée, où elle rejoint une amie cycliste deux années pour
apprendre les ficelles des compétitions, mais aucune victoire. Sylvia est
patiente, ce sera pour plus tard. Elle n’aura pas attendu longtemps .
En 1987, licenciée à l’AC Pont, elle décroche
sa première victoire, puis d’autres bouquets viendront enrichir son palmarès.
Sylvia marche bien, elle s’entraîne 3 à 4 fois par semaine, progresse
rapidement et se retrouve en FFC.
La rencontre avec Guy Parquet , son
entraîneur au Val d’Arré, lui sera bénéfique.
Si l’UFOLEP et la FFC font presque jeu égal
de nos jours, en ce qui concerne les compétitions régionales, il n’ en était
pas de même il y a quelques années.
En FFC elle côtoie dans les rangs féminins
des cyclistes comme Cécile Odin, Cathy Marsal, Pascale Rannucci ou encore
Jeannie Longo, des filles de renommées internationales.
Elle participe au Tour du Tarn et Garonne,
Tour du Cottentin, Trophés des Grimpeurs où elle termine 6e vice championne de
France à Montléry, plusieurs fois sélectionnée en équipe régionale elle devient
également vice championne de Picardie.
Très méthodique dans sa préparation
physique, Sylvia a même disputé la Ronde des Cigognes, course à étape en Alsace
au côté de Maryline Salvetat, l’actuelle championne du Monde de cyclo cross.
Quand on lui demande si elle aurait voulu
devenir une athlète de haut niveau ou passer « pro » comme on peut le
concevoir chez les féminines, c’est un oui catégorique, elle y aurait
sans doute réussi quelque chose, la vie en a décidé autrement. Agent
hospitalier, elle ne pouvait pas se consacrer à part entière au cyclisme, sport
exigeant qui demande beaucoup de sacrifices à ce niveau.
Durant 3 ans, Sylvia se retrouve au VC Pont
(club cher à Daniel Hanard) qui venait de monter une équipe féminine. Elle
dispute de nombreuses compétitions de la Normandie au Nord en passant par l’Île
de France décrochant parfois deux victoires dans le week-end.
C’est en 1988 qu’elle rencontre son mari
Eric, bien connu dans le milieu cycliste UFOLEP où il apporte un plus aux
organisations. La vie de famille prend place, Sylvia est maintenant maman de 3
enfants, cela ne l’empêche pas de continuer à courir, question d’organisation.
En 1989 elle s’empare du titre de
championne de France par équipe disputé à Crevecoeur.
Depuis 1999 elle a revêti le maillot vert
et jaune de L’AC Pont pour ne plus le quitter son mari étant le neveu du
Président Jean Pierre Auguet, le contrat avec le club semble solide. Elle
remporte chaque année 4 à 5 victoires, retrouvant parfois son
« Riquounet » de mari dans le même peloton où elle a tendance à
terminer devant lui.
Après une compétition, à peine marquée par
l’effort, Sylvia va troquer son vélo contre la poussette de Nathan, son petit
dernier avec qui elle se promène le long du circuit encourageant les coureurs
dans les autres catégories.
Lorsqu’on évoque la bicyclette on parle
souvent de la « Petite Reine » en fait la « Petite
Reine » n’est-ce-pas Sylvia ?